Présentation des enfants du BA à la Princesse Armoria

Personnel de maison Nombre de messages : 1696 Date d'inscription : 28/08/2007

Armoria

Armoria prit le lys.

Le bonjour, jeune fille. J'ai souvenance de votre accueil qui m'a fait fort bonne impression. Du reste, j'ai été fort marrie de ne vous point voir en taverne : nos disponibilités, à l'une et à l'autre, n'étaient apparemment point compatibles.

Elle nota, sans en avoir l'air, que la robe était la même. Elle lui en ferait offrir une en guise de remerciement pour la peine qu'elle s'était donnée à Polignac.

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Mimicracra

Mimi souriait, elle était très honorée de pouvoir discuter avec la Princesse. Elle rougit tout à coup, confuse d'avoir oublié...

Je suis enchantée que l'accueil qui vous a été réservée vous ai convenu, j'aurais souhaité faire plus, mais je n'y suis malheureusement pas arrivée.

J'allais oublier de vous transmettre les salutations de Messire Tangarius... Veuillez m'excusez, je suis émue

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Victoria d'Azayes

Et gnagnagna.
Et regnagnagna.
Et vous vous tenez tranquilles.
Et vous restez sages.
Et vous n'embetez pas son Altesse.
Oui bon ben ça va. Quand elle disait qu'elle voulait pas y aller c'était pour ça. C'est toujours la meme chose avec l'Eglantine. Y sont p'tits mais y sont pas betes!

De tout du long c'est ça.
heureusement qu'ils arrivent! Bon l'est ou la Dame?
Mini duchesse fort impatiente et qui commence a faire des noeuds dans ses cheveux si bien coiffés... Et le regard noir de la servante de sa mère ne lui importe pas beaucoup.

Une derniere vérification de la tenue et on laisse les deux monstres s'approcher.

Victoria observe silencieuse la dame devant elle. Elle détaille, regarde, cherche. Quoi? Bonne question, mais elle cherche c'est sur. Et puis elle se décide, enfin.

- Bonjour Votre Altesse... Je suis Victoria d'Azayes, fille de la Grande Alivianne et du Grand Thierry. Et ça c'est.... La petite peste se tourne vers son frère et le montre du doigts. Et lui ben... C'est mon frère, Alban.
Elle lui donne une gentil coup de coude.
- Mais aeiiiiheuuuu!
- Dis bonjour au lieu de te plaindre.
- Mais j'me plaind pas, tu m'as fait mal.. j'dirais tout a maman et papa... et heuuu bonjour m'dame..
- On dit Altesse... t'es nul..
- Ben oui mais je sais d'abord.... Bonjour Altesse....
et c'est quoi qu'est nul d'abord...

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Armoria

Une lueur malicieuse s'alluma dans le regard d'Armoria à l'évocation de Tangarius.

Eh bien, vous le saluerez de ma part, en ce cas.

Les enfants de ses com-Pairs s'avancèrent alors. Une mignonne chipie et un garçonnet semblant assez timide.

Le bonjour à vous deux, dit-elle, amusée de voir la soeur (mal)mener le frère. Je crois savoir que vous êtes nés en Anjou, dans des conditions assez particulières. Je connais assez bien vos parents.

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Victoria d'Azayes

On Joue... Sourcil qui se lève. Elle veut jouer la Princesse? Mais ça a avoir quel rapport avec leur naissance? Son trop bizzare les grands j'vous jure. La pestouille continue d'observer, réfléchissant encore et toujours pendant que le frangin, lui est completement à ses aises: le voila qu'il s'assoid tranquillou aux pieds de la jolie Dame!

- Ben tu fais quoi toi ?
- De quoi j'me mele? Alors comme ça vous connaissez maman et papa? Y sont pas la parce qu'ils sont occupés à je sais pas quoi... Ils sont père de France et tout... mais j'comprend pas en fait... ¨Papa c'est mon papa a moi. C'est pas le papa de toute la France... et maman elle est maman... elle est pas papa... Vous savez vous c'est quoi tout ça?

Grand soupir de la frangine qui reste debout, toute fière et droite.

- Pfff t'as de ces questions betes toi...
- n'empeche que toi tu sais pas c'que c'est... mais peut etre que la princesse elle saura elle...

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Armoria

Elle éclata d'un rire franc et clair qui résonna dans la salle.

Ce n'est pas tout à fait cela, à dire vrai... Je suis moi aussi Paur de france, et pourtant, je suis mère. Voyez-vous, les mots ont parfois le même son, mais s'écrivent différemment. Un père-papa s'occupe de ses enfants, et de la maman de ses enfants, alors qu'un Pair de France s'occupe du Royaume pour aider Sa Majesté le Roy.

Elle se demanda si ses explications n'allaient pas embrouiller ces jeunes têtes.

Vos parents sont à la Pairie, leur rôle est de réfléchir à la façon dont le Royaume peut être dirigé, et conseillent le Roy. Un peu comme un papa et une maman s'occupent de leur maison. C'est un peu compliqué à expliquer, en fait...

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Cloclo

Après que Mimi se soit officiellement présentée à Son Altesse, deux jeunes enfants arrivèrent, accompagnés visiblement de leur gouvernante.
Clothilde sourit en regardant les jumeaux, et se projeta dans un avenir somme toute assez proche. Un regard vers ses propres enfants, la même lueur pétillante dans le regard de Colombine que dans celui de la petite fille, et le même air serein sur le visage de Louis que sur celui du petit garçon !!

Clothilde fit signe à Rodrigue : elle avait quelque chose à confier à la Princesse. Elle tendit au Héraut une petite boîte, somme toute assez lourde, et lui demanda de bien vouloir la porter à Son Altesse Royale.

Puis elle se rendit dans la pièce voisine, vérifier que l'autre petite surprise qu'elle préparait pour la clôture de la Cérémonie était prête.
Rassurée, elle revint dans la Salle principale, et reprit place auprès de sa famille. Le regard brillant d'amour, elle sourit à Son Epoux qui tenait en ses bras leurs deux Boutchous blottis l'un contre l'autre.

Mon Amour, veux-tu me donner Louis ? Chéri, tu sais quoi ?... Je t'aime !

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Petite Florine

La dame a frotté les taches de ma robe.
C'est la bleue, celle que j'aime bien. Mais je changerais bien quand même...
Avant je changeais de robe tous les jours.
Elle a brossé mes cheveux. Ca chatouille!
On a fait un voyage. C'était long. J'ai dormi.
Maintenant je suis en forme, je veux bouger!
Surtout qu'il y a plein de monde!
Et des enfants en plus!Je vais pouvoir jouer!
Mais elle me garde dans les bras.
Elle me serre fort. Elle tremble un peu. Elle a froid? Elle a peur?
Je me serre contre elle. Je mets ma tête dans son cou et frotte mon petit nez pour la rassurer.

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Alianor d'Aiguebrune

Petits pas de course... Mine renfrognée...

Allons Alimya ne fait ton boudin... Louna est une louve, elle ne peut pas entrer dans la grande salle. Promis on la retrouve dans peu de temps, mais tiens toi bien.

ALI! Non pas la terre... Lâches ça...

Les yeux maternels c'étaient à peine détourner un instant que la petite avait plongé sur une motte de terreau fraichement retournée par une taupe. Alianor soupira, essuya la main de sa fille, lissa sa robe, et avança.

La jeune mère ne tenait que rarement son enfant par la main. Elle avait eu peine à trouver son instinct maternel, et mère comme fille étaient assez indépendantes. Mais pour l'occasion la petiote ne cessait de tenir les jupes de sa mère, qui habillée en noir, comme à l'accoutumée, semblait un tantinet nerveuse. A ses côtés nul mari, grand parents, ami, et encore moins parrain, mais elle ne se démonta pas.

Cherchant des yeux le fauteuil princier, elle ne put se retenir d'émettre un hoquet de surprise en voyant le nombre de parents, et enfants présents. Elle redressa le menton, tenta de dégager sa fille empêtrer dans ses tissus, et fit quelques pas.

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Cloclo

Son petit Louis au creux de ses bras, Clo observe attendrie la petite fille dans les bras de Vivi.
Deux nouvelles visiteuses arrivent, Clothilde les salue d'un sourire, avant de faire signe à Rodrigue de leur porter le lys à offrir à la Princesse lors de la présentation de la fillette.

Puis Clothilde indique aux enfants présents un petit lieu, dans un coin de la Salle, où sont aménagés pour eux divers jeux, pour leur rendre l'attente moins longue.

Garçons et filles, un à un, s'y dirigent alors.

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La Mathurine

C'est un équipage bien étonnant qui traverse la Place. Une envolée d'étoffe sur un corps adipeux surmonté d'une coiffe qui se veut élégante mais qui pour l'heure brinquebale dans tous les sens au rythme des mouvements rageurs d'une vieille qui éructe son énervement.

La Mathurine habillée de ses plus beaux atours, les derniers qu'elle s'est tissés juste avant de décider qu'il est temps pour elle de trouver chaussure à son pied de de ne plus être tisserand officiellement, du moins. C'est dire que ce n'est sans doute pas la mode courue par ces Dames de la Cour du Roy... Mais elle est propre sur elle, le tas de saindoux... Ce qui rendrait septique ses vieux amis du Bourbonnais-Auvergne qui la connaissent depuis bien longtemps maintenant... c'est l'âne qu'elle tire après elle à grand renfort de jurons.

" - Avance par la malecorne, bourrique !! J'lai attifé de frais mon peutiot, c'est pas pour qu'il soit tout chiffonné dans mes bras !! L'es quand même pas si lourd c'panier là par Aristote !! Avaaaaaaance !!! On s'ra en r'tard Bou Diou !! La Majesté elle va pas attendre !! Par tout les Saints, vas tu avancer, palsambleu !!!"

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Tonton Rodrigue

Secondant Dame Clothilde, Rodrigue continuait à distribuer aux nouveaux arrivants les fameux lys.
Il remarqua que la Princesse commençait à être encombrée de nombreuses de ces précieuses fleurs, et décida d'aller à l'office chercher quelque récipient adapté.

Il revint, et, profitant d'une petite pause dans les Présentations des enfants, s'approcha de la Princesse. S'inclinant respectueusement devant Elle, il posa à sa droite, sur le guéridon, un vase dans lequel il disposa les lys déjà offerts.

Présentation des enfants du BA à la Princesse Armoria - Page 3 Vaseav10

Présentation des enfants du BA à la Princesse Armoria - Page 3 Coffre10

Puis il tend à la Princesse le coffret que lui a confié Clothilde et lui dit, presque sur le ton de la confidence :

Vostre Altesse, Dame Clothilde me charge de vous demander si vous auriez la bonté, à la fin de ces Présentations, de remettre à chaque enfant présent une des médailles contenues dans ce coffret...

Présentation des enfants du BA à la Princesse Armoria - Page 3 Mdaill10

Rodrigue entr'ouvre le coffret, laissant apparaître au regard de la Princesse un exemplaire de ces médailles :

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L'Eglantine

La fameuse rencontre...

L'Eglantine avait regardé de loin la présentation des jumeaux auprès de la princesse Armoria. Elle avait sourit, fronça les sourcils, tapé sur sa tête... Décidément Victoria n'était pas gênée devant la princesse et on la voyait à son meilleur éclat...

Comment elle allait expliquer cela à sa maitresse... Comment l'Eglantine expliquerai que victoria avait été la reine des chipies devant la princesse.. En espérant qu'on la retrouve et qu'on la sauve...

Et puis la princesse semblait appréciée ce moment. Elle souriait et riait... peut-être que dans le fond, les jumeaux en étant fidèle à eux-mêmes offrirait à la princesse un meilleur moment...

L'Eglantine se présenta devant la princesse. Lorsqu'elle avait appris que le couple princier serait dans le BA, l'Eglantine avait écrit rapidement à la duchesse pour lui annoncer la belle nouvelle.

La duchesse lui avait répondu par missive que lorsqu'elle présenterait les jumeaux à la princesse, qu'elle donne une lettre de sa part.

L'Eglantine se présenta donc devant la princesse en lui faisant une belle révérence polie. Elle regardait les jumeaux qui n'étaient pas loin de la princesse.

Princesse, mes respects, vous avez rencontré les enfants de mes maitres la duchesse Alivianne et du duc Thierry, aussi vos comparses à la pairie. .

Elle regarda les jumeaux et elle ajouta :

J’espère qu’ils ont été gentils. Ils sont jumeaux mais fort différent. On sait de qui tiens Victoria et pareil pour Alban… mais ordinairement ils sont très gentils. Je m'occuper d'eux durant l'absence de leur parent.

elle baissa le ton... ne sachant pas si elle savait que sa maitresse était disparue...

Elle déglutit et se reprit

Mes maitres m'ont envoyé un courrier que je dois vous donner en main propre.

Elle tendit le pli à la princesse

On pouvait y lire ceci

Citation :: Princesse Armoria et prince Morgennes

Nous sommes désolés de ne pas être présents lors de votre passage dans le duché du bourbonnais auvergnat. Nous ne doutons absolument pas du chaleureux accueil qu'on vous y a fait. Ce duché on s'y attache tellement vite tant que les gens y sont attachants et vrai.

Vous avez rencontré nos jumeaux, nous espérons que tous c’est bien déroulé et qu'ils ont été à la hauteur. Bien que nous sachions que pour Victoria lui demander de chasser son naturel, il revient au galop. Nous pensons plutôt à Alban qui a du la suivre. Sachant qu'il doit apprécier ce rôle puisqu'il lui reste fidèle malgré tout.

Alivianne se souvient très bien de la dernière fois que vous êtes venu à Polignac. Elle avait été témoin de votre amour et en était ravie. Depuis; il y a eut votre mariage et nous sommes heureux de savoir que vous vivez un pure bonheur.

Nous vous souhaitons un très beau voyage de noce. Même si en ce moment les routes ne sont guère sécuritaires, nous avons été rackettés dans le limousin. Faites attention à vous.

Nous espérons vous revoir bientôt

Alivianne et Thierry d'Azayes

L’Eglantine souriait pendant que la princesse lisait la missive

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Gaspard, Le Nain

Un petit coup à droite… Ola… Un petit coup à gauche maintenant… C’est qu’à ce rythme là, il ne va pas tarder à avoir mal au cœur le poupon. Il y a quand même pas à tortiller, un âne c’est tout sauf confortable à la base. Mais là c’est le bouquet, être chargé dans un panier lui-même chargé sur un âne…
Devant ce triste constat, il se saisit alors du biberon remplit de bière posée contre lui et le porta à ses lèvres, au moins cela le réconforterait un peu. Tel fut bel et bien le cas, lorsqu’il sentit le liquide remplir sa bouche et déferler le long de sa gorge. Tellement agréable d’ailleurs, que ce fut à grande peine qu’il retint un rot sonore.

Mais le réconfort du s’arrêter visiblement là, l’âne s’arrêta soudain et il se demanda où il pouvait bien être et quelle heure pouvait t’il être.

Il en était là de ses interrogations quand deux ombres vint se dessiner devant lui, se penchant vers le panier pour pouvoir l’admirer. Il s’agissait de deux pauvres passants qui s’était approché là pour voir la petite merveille de la vieille Mathurine. C’est que c’est tellement mignon les bébés, que nul ne peut résister à l’envie de s’approcher et de s’émerveiller devant de si petits êtres.
Tel ne fut pas leur surprise, ils en reculèrent d’ailleurs de plusieurs pas et d’un air hébété.

Car là dans le panier, était fièrement allongé un petit être ventripotent, habillé d’une barboteuse et d’une quimpe rose. Mais vous vous doutez bien que ce n’était point cela qui les avait effrayé.
Non ce qui les effraya si bien et si fort, c’était ce qui se tenait sous la quimpe et plus précisément dans la barboteuse. Car là, un horrible nain, à la barbe et à la pilosité fourni les avaient fixé d’un affreux regard assassin.

Le nain se redressa vivement pour s’asseoir dans le panier et regarda tout autour de lui.
Il porta une nouvelle fois son biberon à ses lèvres, ingurgita une bonne rasade de bière puis portant son regard sur Mathurine déclara d’un ton tonitruant tout en secouant ses jambes et ses bras par de vifs gestes frénétiques :

Moman… Moman… MOMAN !!!

Personnel de maison Nombre de messages : 1696 Date d'inscription : 28/08/2007

La Mathurine

Non seulement l'âne avançait quand ça lui chantait mais en plus voila que des passants s'en mèlent... Deux vieilles badernes qui se penchent sur le panier arrimé au bat de l'âne.

* Non d'une paire de braies en peau d'Evêque... Faut pas qu'ils le voient, faut pas... argggghhh... Tudieu ! Trop tard !"

Les deux ancêtres se reculent avec l'air d'avoir vu l'apparition du Pape Eugène en jupon de dentelle au fond du panier... Une face rubiconde enveloppé de vaporeuses étoffes d'un rose criard, un biberon à la main et qui se met à s'agiter comme un fou, faisant tanguer dangereusement son panier et le bats...

L'âne qui s'en fiche bien, tourne vers l'apparition hurlante un regard vide, couchant les oreilles une ou deux fois avant de recommencer à comptempler ses sabots.

Moman… Moman… MOMAN !!!

" - Gaspard !!... Gaspard !!... GASPAAAAARD !!!"

Trop c'est trop... On a beau être un âne, on a sa sensibilité. Regard surpris vers le panier qui continue de s'agiter, éclair de lucidité dans l'oeil droit...
Et voila la bourrique qui tout à l'heure ne voulait pas avancer qui part au galop, direction l'entrée de la Salle des fêtes...

Stupeur. Machoire qui pend. Deux poings comme des assiettes qui viennent se poser sur les hanches, Mathurine fulmine et met en marche des deux cent quintaux de gras...Direction l'entrée de la salle de fête. Ben oui... forcément.

Personnel de maison Nombre de messages : 1696 Date d'inscription : 28/08/2007

Gaspard Le Nain

Soudain ce fut le drame… Gaspard n’aurait en effet pu trouver d’autres mots pour qualifier ce regrettable accident.

Ainsi ce fut au beau milieu d’une agréable crise d’euphorie, provoquait par une mémorable nuit d’ivresse, que l’âne finit par s’emballer. Si il avait eu l’esprit un peu plus clair, il y aurait certainement pensé avant d’avoir cette idée ridicule. Mais les brumes de l’alcool étant ce qu’elles sont, laissons là ces futiles considérations.

Revoilà donc notre nain s’accrochant désespérément et de toutes ses forces a son panier pour ne pas chuter de l’âne en pleine course.
Les dents serrées, les yeux écarquillés et la barbe livré au vent, il regardait avec effroi les portes de la salle des fêtes ducales se dessiner devant lui, se rapprochant inlassablement et sans coup férir… Le nain lança alors un cri de détresse aussi vain que pitoyable, mais que pouvait t’il bien faire d’autre ?

Au secours…

Pour seule réponse, l’âne stoppa net sa course, avec autant de fulgurance qu’il l’avait débuté.
Mais Gaspard n’eut guère l’occasion de se réjouir de la bonne nouvelle, désarçonné de sa fière monture qu’il était. Le voila en effet, toujours agrippé à son panier, voltigeant dans les airs et défiant vaillamment les lois de la gravité.
Heureusement pour lui que les portes de la salle était grande ouverte pour les visiteurs, lançait tel qu’il était, il se serait sinon lamentablement aplatit contre les lourds battants de bois.
C’est ainsi que le public pus voir d’un air ébahi une boule rose dans un panier faire une entrée magistrale et originale dans la salle par la voie des airs.

Mais même ce petit vol plané devait avoir une fin, vous vous en doutez bien et c’est en un bruit sourd que le nain finit par lacher son panier pour s’écraser, en un cri d’effroi, sur… un pot de fleur.

Gaspard poussa un gémissement et c’est en roulant sur lui-même et en se tenant les flancs, une grimace de douleur dessiné sur son visage bouffi, qu’il se tira hors du pot.
Il regarda alors tout autour de lui, cherchant en vain une aimable personne en mesure de lui venir en aide.

Soudain, il crut voir un éclat qu’il ne connaissait que trop bien.
Ce reflètement si caractéristique de la lumière du soleil sur ce que Gaspard aimait le plus au monde, c'est-à-dire de l’or.
Il se mit alors à fixer d’un air avide la médaille que tenait « le tonton Rodrigue » et déclara d’une voix misérable :

« Diiiiiiites…. Je ne pourrais pas en avoir une ? »

Personnel de maison Nombre de messages : 1696 Date d'inscription : 28/08/2007

Tonton Rodrigue

Rodrigue, après avoir montré discrètement à Son Altesse le contenu du petit coffret, en avait refermé le couvercle et le lui avait remis en main propre.

Quant à la gouvernante des deux jeunes enfants, elle venait de remettre à la Princesse un parchemin dont celle-ci faisait lecture silencieuse.

Lorsque soudain, une entrée fracassante se produisit.
Une boule rose mal rasée atterit dans l'un des bacs à fleurs décorant la Salle, et, l'oeil avide, se dirigea vers Rodrigue.
Le Heraut songea que cette personne avait un regard bien perçant pour avoir eu le temps d'apercevoir le contenu du coffret !

Il garda son calme et répondit :

Bien le bonsoir. Sans doute faites-vous allusion aux médailles que je viens de remettre à Son Altesse. Elles sont destinées aux enfants qui lui ont été présentés. Or, si votre tenue vestimentaire peut à la rigueur faire artifice, votre barbe, elle, laisse à penser que vous avez passé l'âge de l'enfance.

Rodrigue sourit puis fit signe aux personnes qui attendaient depuis le début de la Soirée, de s'avancer si elles le désiraient.

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Armoria

Après avoir reçu le coffret des mains de Rodrigue, Armoria avait acquiescé, le rassurant quant aux remises. Puis, sur les quelques mots de la gouvernante des enfants de ses com-Pairs, elle sut qu'elle avait vu juste : les jumeaux ignoraient ce qui c'était passé pour leur mère. Elle décida donc de n'en rien dire.

Ils ont été très...

Arriva alors un nain prévu (?). Armoria le regarda, perplexe et interdite, son esprit ayant du mal à faire le lien entre sa vêture et sa barbe. Elle remercia intérieurement Rodrigue de son intervention.

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Kory

Plusieurs enfants avaient déjà été présenté, ça serait bientôt leur tour.

Son époux s'était sûrement endormi en attendant leur tour, elle lui tira doucement le bras pour qu'il sorte de sa léthargie.

Mon ange...je crois que ça va être à nous...

Matthis gazouillait gaiement, contrairement à sa soeur qui commençait à faire sa timide, a moitié cacher dans les jambes de son père, elle attendait que ça se passe, peut-être pensait-elle, qu'elle rentrerait chez elle, sans être aller voir cette grande dame qui lui faisait si peur.

Korydwen commença à s'avancer vers la princesse traînant avec elle son époux qui avait du mal à avancer avec Eléa coincée dans ses jambes. La scène devait être amusante depuis le fauteuil de la princesse.

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Lafeeviviane

Viviane sentit Florine se blottir tout contre elle, glisser sa tête dans son cou. Ressentait-elle sa peur?

Florine elle, semblait très sereine. Elle avait un grand sourire sur ses lèvres, et elle regardait d'un regard émerveillé tous les enfants présents.

Viviane attendait patiemment son tour.

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Cloclo

Un personnage pour le moins surprenant fit son irruption, et alla parler à Rodrigue. Celui-ci s'entretint quelques instants avec lui, puis fit signe aux parents qui attendaient patiemment leur tour d'aller présenter leurs enfants.

Kory et sa petite famille s'avancèrent vers la Princesse. Al, très légèrement entravé dans sa démarche par la petite Elea qui jouait sa timide.

Clothide sourit, et remarqua que la petite Florine adoptait la même attitude, bien compréhensive !!
Elle se pencha vers Viviane et lui murmura :

Vivi, lorsque Kory et Al auront présenté leurs enfants, tu pourras aller présenter la petite à Son Altesse.

Clothilde caressa doucement les cheveux de la petite Florine et sourit à Vivi.

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Alianor d'Aiguebrune

Alianor attendait patiemment, se faisant quelque peu violence... Elle remerciait le ciel que tant de monde mette à mal la vivacité de son enfant. Elle lui caressait la tête doucement, la petite toujours derrière elle, timide, machouillant un bout de tissu.

La jeune mère observait, écoutait, levait un sourcil, riait sous cape, et son attention se posa enfin sur les autres enfants présents. Ils paraissaient vifs, enjoués, alertes, et canailles, mais ce qui la surprenait un tant soit peu c'est que certains plus jeunes que sa propre fille arrivaient à émettre des mots intelligibles.

Alimya était la seule enfant de Montluçon, elle était bien souvent solitaire dans ses jeux, et sa mère ne connaissait pas plus que ça le développement normal d'une fillette de son âge. Une idée lui traversa la tête... Se pourrait-il que...? Non le fait même de penser à cela était stupide, pourquoi sa fille ne parlerait-elle pas? Il fallait patienter encore un peu, voilà tout.

Elle rangea le doute qui lui rongeait soudain le ventre, et se tourna encore une fois vers la princesse.

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Althiof

Althiof avait été très occupé ces derniers jours aussi était-il arrivé au dernier moment. Lorsque ce fut leur tour... Enfin qui aurait pu dire lorsque ce serait le leur vu le bazard qui règnait dans la pièce. Tant de petites têtes blondes. Korydwen portait Matthis dans ses bras et Althiof tenait Eléa par la main. Elle portait une jolie robe rouge qui lui allait à ravir mais qu'elle ne semblait pas apprécier tant elle se tortillait avec. Matthis était d'un blanc eclatant, si on exceptait quelques bavures.

Ils s'avencèrent devant la Princesse et firent une révérence.

Votre Altesse, mes respects, ravi de vous rencontrer. Je me nomme Althiof. Je suis Baron de Cournon et Seigneur de Neschers et j'habite à Montbrison. Mais cela n'a guère d'importance à côté des personnes à côtés de moi.

Laissez moi vous présenter ma petite famille. Voici mon épouse Korydwen, notre fils Matthis dans ses bras qui va bientôt avoir 3 mois et juste à côté de moi, notre fille Eléa qui a depassé depuis peu l'année de demie.

C'est un grand honneur de vous rencontrer. Allez vas y ma puce.

Il espérait qu'Eléa se tiendrait bien. Il avait essayé de lui expliquer mais elle s'en fichait pas mal. Elle n'en faisait souvent qu'à sa tête. Avec une mère si têtue cela n'était guère étonnant.Et puis les trucs de grands c'était pas son truc. C'était compréhensible à son age.

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Elea

Alors qu'elle était la première pour courir partout en temps normal, pleine de vie comme sa mère, la foule l'impressionnait toujours. Surtout toutes ces grandes personnes qu'elle ne connaissait pas.

Elle était cachée dans les jambes de son papa. Personne ne l'embêterait là. Et puis il lui demande d'avança. Elle sortit un peu la tête pour regarde la dame en face.

Quoi encore papa ? Ah oui c'est vrai.

Elle essayait de se rappeler ce qu'elle devait faire. Mais elle ne s'en souvenait plus trop occupée qu'elle était à jouer avec sa poupée. Elle continuait de fixer la Princesse qui semblait amusée. Elle lui fit un sourire ce qui la décida.

L'a l'air gentille la madame.

Elle s'approcha, se pencha en avant, pas vraiment comme on lui avait appris mais elle se souvenait déja qu'elle devait saluer. Et puis que fallait-il dire déjà ? Tant pis..

Bonjou Madam', moi appelle Leléa et toi ? Elle tendit le bouquet.

Présentation des enfants du BA à la Princesse Armoria - Page 3 Gvienn10

Papa a dit donner ça pou toi. Gentil mon papa alos... Tiens ! Peu aller maintenant ?

Elle attendit à peine la réponse de la Princesse et s'apprêtait déjà à retourner dans les jambes de son père qui ne savait pas où se mettre.

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L'Eglantine

constatant que c'était la foule devant la princesse, L'Eglantine fit signe au jumeaux se laisser leur place et de la suivre.

Ils firent une révérence polie à la princesse en lui montrant clairement dans leur yeux qu'ils avaient été honoré de la rencontrer.

Ils retournèrent dans le fond de la salle, salua au passage les autres invités